Comme je vous l'ai dit, je ne viens pas très souvent et je suis pourtant tout le temps en quête. Oui, je dis bien "en quête" car je suis toujours à la recherche de nouvelles idées, de nouveaux conseils, d'un simple petit truc qui va m'inspirer. Déjà, le fait que je sois une personne très observatrice m'aide beaucoup. J'ai toujours été attachée au détail et cela m'aide de plus en plus à écrire pour "humaniser" une situation.

Le livre que je suis entrain d'écrire s'appelait La Toile. Je dis bien s'appelait car l'histoire est entrain de fortement s'étoffer et le titre va s'en trouver modifié. Disons que celui qui lui irait le mieux à l'heure actuelle serait Pardonne-moi, donc pour l'instant je vais rester sur celui-là.

Je disais donc que mon histoire s'étoffe, et c'est pas peu de le dire ! De mon idée principale, s'est rajoutée toute une flopée d'évènements. L'histoire s'en trouve ainsi largement approfondie. En réalité, j'essaye d'appliquer les conseils que j'ai pu obtenir au gré de mes recherches, à droite, à gauche. Qu'est-ce qui fait qu'un le lecteur va accrocher à une histoire, s'identifier aux personnages ? Que recherche le lecteur, que dois apporter un livre ? une morale ? une réflexion ? un cheminement personnel ?

Je suis entrain de prendre en compte toute une dimension, une direction vers laquelle je me m'étais jamais encore tournée. Jusqu'à présent, je dois l'avouer, j'écrivais pour moi. J'ai toujours aimé écrire de jolies phrases avec de jolis mots, décrivant diverses situations. C'est bien beau, oui, mais ce n'est pas suffisant. J'ai entendu hier une interview de Guillaume Musso qui disait qu'il se mettait à la place du lecteur. L'écrivain essaie donc de se mettre à la place de son lecteur, en donnant de lui ce qu'il aimerait recevoir. Et c'est absolument évident ! C'est pourquoi, je me suis enfin décidé de demander l'avis de mon mari, et nous avons étoffé l'histoire ensemble : des personnages bien plus marqués, ni tout à fait bons, ni tout à fait mauvais, torturés, malheureux. Une histoire triste mais qui fini mieux, car il ne faut jamais finir bien. Des sentiments, des émotions que tous pouvons ressentir à un moment ou à un autre, universels, et je l'espère parfaitement décrits.

Mon écriture avance, j'en suis à 20 pages sous word. Je sens que mon écrit est fluide et se fait sans encombres. Je me sens à l'aise avec mes personnages, je les fais vivre sous mes touches à la manière dont j'aimerais les connaître en vrai. Je sais parfaitement où je vais, ce que je veux dire raconter et la manière dont je veux le dire. Je me sens bien quand je suis immergée dans ce monde, je me sens à ma place.

Je vous tiendrais au courant de la suite.... à bientôt !

La bibliothèque d'Allie

Vous y trouverez un éventail impressionnant de livres lus, commentés, adorés, ainsi qu'un regroupement de LCA (lecteurs compulsifs anonymes) qui luttent avec ardeur contre leurs PAL (pile à lire) qui ne cessent de croître.....

Passez-y un agréable moment !

Oui, je sais, je ne viens pas souvent ici. Mais pourtant, je pense à le faire très souvent. En fait, j'ai plein de projets en tête, de choses à dire, des améliorations à faire. Je veux faire les choses bien, je préfère prendre mon temps.

Cet espace n'est pas destiné à "faire du chiffre" autant par le nombre de messages postés que par le nombre de lecteurs, non, cet espace est mon carnet de route pour suivre l'évolution de ma passion, l'écriture.

Et tout le monde sait que l'écriture est un milieu lent et poussiéreux, qui m'a toujours paru statique, un peu comme de la fonction publique dont je suis issue. Mais pourtant, les nouveaux auteurs comme Marc Levy, Anna Gavalda, Guillaume Musso... me donnent de l'espoir, et me font oublier les gros pavés ennuyeux, fleurons de la littérature française, que l'on nous oblige à ingurgiter à l'école.

Je crois que j'avais un peu décroché de la lecture après mes études, au moment où je suis entrée dans la vie active. Aujourd'hui je retrouve de la dynamique dans la lecture et cette énergie me redonne de la motivation et du plaisir à écrire.

Alors, je ne suis inquiète par mon manque de temps pour écrire, car mes idées sont belles et bien présentes à mon esprit, bien rangées dans un tiroir de mon cerveau, et quand le temps me le dira, je n'aurais qu'à ouvrir ce tiroir et à les faire jaillir comme un clown sort de sa boite.

De toute façon, je ne suis pas à quelques semaines près. Je n'ai arrêté de travailler il n'y a qu'un mois, et toutes les tâches que je m'étais fixées ne sont pas terminées et prennent encore beaucoup de ma disponibilité. Parfois, je me demande quand même si il ne se trouve pas une faille spatio-temporelle chez moi tellement les journées passent vite, mais les idées restent fraîches !!! Tant pis, un jour viendra d'être débarrassée de tout ce qui m'encombre et ce jour-là je serais libre de m'exprimer individuellement.

En attendant, je savoure les plaisirs de la vie qui me sont offerts et qui me permettent de me sentir de mieux en mieux !

Je vous avais dit que je reviendrais sur mon blog quand j'aurais envoyé mes propositions de projets et bien ça y est, c'est fait, j'ai envoyé 2 de mes projets à 9 maisons d'édition ! Maintenant reste plus qu'à attendre patiemment.

Je n'ai pas encore trop parlé de mes écris.

Ma passion première a toujours été l'écriture de romans et la mise en plus d'histoires à la fois tristes et compliquées. Pourtant, depuis que je fréquente la blogosphère, plus précisément la blogosphère culinaire, je me suis aperçue qu'un grand nombre de blogueuses avaient déjà pu éditer quelques livres de cuisine en partant de rien. De là, je me suis dit qu'il fallait que je tente ma chance, et j'ai moi-même pondu un livre de recette avec un concept original. Je vous parlerais plus tard du concept, si finalement ça ne marche pas du tout, mais d'après mes recherches, j'ai bien compris que les  mêmes recettes, finalement, revenaient souvent en étant légèrement modifiées, et que ce qui faisait vendre et attirer un lecteur à un livre, c'est de pouvoir insérer des recettes dans un recueil thématique avec un concept original. C'est donc ce que j'ai fait, j'ai trouvé une petit idée qui pourrait faire son chemin si on lui donne sa chance. Mais au niveau culinaire je ne chercherais pas à en faire plus, je n'ai pas encore assez d'expérience en le domaine.

Ensuite, j'ai écris un manuel de Culinothérapie, qui s'imposait naturellement après ma découverte insoupçonnée des plaisirs de la cuisine après ma dépression. Je me suis bien amusée à écrire ce petit livre de conseils, d'anecdotes personnelles et de mises en situation pour aider à retrouver un peu de plaisir et de joie dans sa vie grâce à la cuisine et à ses "à côtés". J'ai fait beaucoup de recherche sur l'emploie de la cuisine comme activité éducative et j'ai réussi à bifurquer de ceux qui se fait déjà à ma propre expérience personnelle. J'ai passé un agréable moment à me pencher là-dessus et l'esprit du livre me semble être frais et joyeux.

Donc maintenant..... attendons un signe du destin !

Maintenant que j'ai fait ce qui me semblait bon à ce niveau-là, je retourne à mes premières amours, la vraie littérature avec mes écritures de romans. J'en dévoilerais un peu plus là-dessus la prochaine fois...

Me revoilà.... Re-motivée à nouveau.

Il m'est arrivé une mésaventure la semaine dernière dans mon milieu profesionnel qui m'a pour le moins perturbée et un peu cassée dans mon élan.... Mais maintenant, avec le recul, cela ne fait que me réconforter dans mon idée qu'il faut que je tente mes projets.

Pour celles qui me suivent depuis mon blog cuisine, vous savez que je sors d'une dépression qui m'a fallu 3 mois d'arrêt, pendant lesquels, après avoir dormi pendant 2 mois d'affilé 20 heures sur 24, je me suis levée un matin en décidant de remettre de l'ordre dans les priorités de ma vie, et accessoirement c'est au même moment que j'ai commencé à cuisiner....

Il y a quelques temps, j'ai eu des soucis au travail qui étaient absolument injustifiés. Et moi, je suis absolument contre l'injustice. Sans entrer dans les détails, je me rends compte que je ne suis pas faite pour un poste d'exécutant, où l'on brime l'esprit d'initiative et où il faut se fondre dans le moule.

Avec l'aide de mon psy, je me suis rendue compte que je n'avais pas la mentalité pour supporter le fait de me faire écraser et d'accepter de bosser sans réfléchir. Cette prise de conscience est arrivée une fois de plus au moment où j'ai remis toute ma vie en question. C'est ce point là aussi qui m'a fait comprendre que je devais enfin laisser parler ma créativité, que c'était inné et que j'avais besoin de l'exprimer....

C'est sûr qu'à l'heure actuelle, j'évite d'ébruiter mes projets auprès de mes proches. Tout d'abord il y a les gens qui ne comprennent pas mon intérêt, ensuite il y a ceux qui pensent que je veux écrire pour devenir célèbre et donc que je cherche la notoriété avant tout. Non non, loin de moi cette idée. Je le répète : je veux tout d'abord m'extérioriser, et si ensuite, je peux vivoter de ma passion en ayant un petit salaire d'appoint ou un revenu occasionnel, je me dis pourquoi pas ???

Alors voilà, je sais que je suis faite pour écrire, c'est la seule chose que je pourrais faire de mieux dans ma vie : pas de contraintes, que du plaisir, de la recherche, de la patience, du ressenti, des sentiments, de l'initiative, de la créativité, ça me correspond tout à fait !

La prochaine fois que je viendrais, ça sera pour vous annoncer que mes lettres de motivation concernant mes projets d'écriture culinaire seront partis. Et quand cela sera fait, j'aurais plus de temps pour reprendre l'écriture de mon dernier roman.

@ bientôt pour de nouvelles aventures !!! (les miennes!!!)

Ce magnifique bureau d'une grande marque suédoise...

Actuellement, je travaille soit sur un poste informatique calé dans un meuble d'angle (suédois lui aussi) et c'est vraiment pas pratique pour les jambes, soit sur mon ordinateur portable un peu partout dans la maison. Mais.... il ne faut pas croire que c'est pratique... en tout cas, pas pour moi. J'ai besoin d'espace et de tous mes grimoires à côté de moi.

Je rêverais d'avoir ce bureau dans un petit coin à moi. Je l'imagine envahi de papiers, de livres, de dictionnaires... débordant de tout les côtés, et plein de poussière ! Pour moi c'est ça un bureau d'écrivain !

Je me vois m'y asseoir à 8h45, après avoir emmené mes enfants à l'école et lever à la tête vers 12 heures, dérangée par la faim. Je me vois y pester pendant des heures après un mot qui ne vient pas ou un paragraphe qui ne veut pas s'imposer...

Je me vois.... je vois qu'il faut au moins que je suscite l'intérêt d'une quelconque maison d'édition avant de pouvoir espérer tout ça..... Alors, au boulot !

j'ai envie de livrer ici ma "substantifique moelle". Pour cette raison, je ne veux pas faire dans la légèreté comme je me plais à faire dans mon blog de culinothérapie. 

Mes projets se préparent et avancent bien. J'ai l'impression que depuis que je me suis décidée à vivre ma passion, je me sens tout d'abord plus légère, mais surtout plus créative, et ce en permanence ! Que je sois dans la douche, en train de surfer ou au bord de l'endormissement, mon esprit est toujours en éveil. Je pense sans arrêt à mes écrits, à de nouvelles idées, à de belles phrases à mettre en avant. Parfois la nuit c'est tellement présent dans ma tête que je suis obligée de d'allumer la lumière et de tout noter pour pouvoir enfin trouver le sommeil. Il y a comme une petite voix dans ma tête qui me dicte ce que je dois écrire et ce que je dois faire.

Serait-ce trop prétentieux de dire que j'ai trouvé ma voie ? Mon besoin d'écrire et de créer n'a jamais été aussi présent. Parfois dans la vie, il y a des choses qui s'imposent à vous et qui sont d'une évidence pure. Je ne sais pas si c'est comme ça pour vous, mais pour moi cela l'a toujours été. C'est comme lorsque j'ai rencontré mon mari, je savais que c'était lui et personne d'autre. C'est comme lorsque l'on a décidé de mettre nos enfants en route ou bien lorsque que je me suis présentée à mon concours (je suis fonctionnaire) où il y avait 278 postes pour plus de 12 500 candidats, je savais que j'y avais ma place ! Et bien tout ça n'étaient que des évidences.

Et bien maintenant, c'est mon évidence.

L'évidence que je dois tenter ma chance. Je connais mon besoin, j'espère que je pourrais y faire mon chemin. J'arrête fin mai de travailler pour 6 mois. Je me donne tout le mois de juin pour préparer mes envois à des maisons d'éditions : peaufiner mon projet, préparer de belles reliures, regrouper un maximum d'adresses de maisons d'éditions susceptibles d'éditer un livre dans le "courant" de ce que je vais proposer.

Pour le reste, je vous en dirais plus dans quelques jours. Il y a beaucoup de choses qui bouent en moi, mais je tiens vraiment à bien faire les choses et en exposer un peu plus lorsque mon projet aura suffisament avancé.

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours lu et voué une admiration secrète pour les beaux livres que je collectionnais. A l'école primaire déjà, je lisais le magasine "j'aime lire" mais je le croquais en un quart d'heure en restant sur ma faim. Ensuite, j'ai découvert le livres de poche que l'on nous imposait au CM1, CM2 : Tistou les pouces verts, les contes à chat perché.... Chez moi ma table de chevet était composée des clan de 7, club des 5, les Martine, les Sophie... je les avais déjà tous lu plusieurs fois.

A l'entrée au collège, j'ai très vite manifesté de grandes facilités en français. Je me souviens d'une fois où l'on avait un passage d'un roman découpé en de nombreux paragraphes. Il fallait les remettre en ordre, par rapport au déroulement logique de l'histoire et à l'emploi des différentes conjugaisons. Je me souviens avoir pris beaucoup de plaisir à m'imprégner du texte et je l'ai recomposé avec une grande facilité. La prof a convoqué ma mère, pour lui dire que j'étais la seule a avoir réussi cet exercice depuis des années qu'elle enseignait..... petite fierté personnelle à 11 ans.

J'ai vraiment découvert la littérature en découvrant l'adaptation cinématographique des films des romans de Marcel Pagnol la gloire de mon père et le château de ma mère. Ces films ont suscité en moi de vives sensations et je me suis lancée très très vite, à l'âge de 12 ans, dans la lectures de tous les Pagnol. Mes deux premiers romans étaient donc ceux que j'avais déjà vu en film, mais les détails des livres étaient tellement plus vivants que je revivais mes films dans ma tête. Dès lors, toutes mes lectures se sont accompagnées en moi d'images fictives et de films personnels. A l'heure actuelle, je pourrais très bien me passer de télévision et m'alimenter uniquement de livres, ce la ne me gênerai pas.

A 14-15 ans, en 3ème, le professeur de français m'a alors mis en évidence le niveau littéraire que je possédais. En 2 à 3 ans, avec pour tous une mémoire infaillible et aucun mélange, j'avais déjà à mon actif une quantité énorme d'ouvrage. Je m'ennuyais ferme en classe et j'attendais la fin du cours pour aller discuter de tel ou tel bouquin avec les profs.

C'est à cet âge là que j'ai commencé à passer des nuits sur le vieux Mac' de ma mère a broder des histoires avec des belles phrases alambiquées.

A l'entrée en seconde, je lisais un livre en trois jours et j'ai continué pendant des années. Parfois, quand j'étais captivée par une histoire, il m'arrivait de faire une nuit blanche et d'enchaîner sur une journée d'école dans la foulée. J'avais derrière moi tous les classiques : Voltaire, Stendhal, Flaubert, Maupassant... et j'anticipais la philo prévue en terminale avec les Freud, Descartes, Jostein Gaarder...

J'ai fait une bonne scolarité, mais contre toute attente, j'ai raté mon bac une fois ( obtenu depuis) car le stress m'a fait rendre que des copies blanches. Ensuite, je me suis lancée dans des études de lettres à la fac, mais les aléas de la vie m'ont fait arrêter au bout de deux années.

Je me lance ce soir dans la création d'un nouveau blog car je ressens le besoin de dévoiler au grand jour une de mes plus grandes passions, longtemps refoulée car trop souvent critiquée, considérée comme inexistante au yeux du monde.

J'adore écrire, être devant mon ordinateur pendant des heures et laisser les doigts vagabonder sur le clavier, imaginer des histoires, mettre en forme mes personnages, imaginer pour eux des situations, décrire à travers leurs yeux de nouveaux paysages.

Le plus souvent, je ressens une histoire au fond de moi, un vague trouble, une sensation qui grandit, qui grandit....
Et puis du jour au lendemain, je vais me mettre à l'ordi, et je vais "pondre" tout ça. Je suis capable d'écrire nuit et jour pour tout évacuer, capable d'écrire 80 pages de type word en 4 jours (et nuit) sans avoir auparavant élaboré ne serait-ce qu'un plan, une ligne de conduite. Une fois que le moment est arrivé, tout sort d'un seul jet, d'un seul coup et rien ne peut m'arrêter !

Après, une fois le plus gros de l'histoire sorti, je peux passer toute une journée sur un passage qui ne me convient pas, déplaçant les mots et les remettant à leur place jusqu'à ce que je trouve exactement la formule qui me plaise. Je peux faire des recherches très minutieuses pour donner de la crédibilité à mes scènes, faire des recherches dans des encyclopédies, ou partir à la découverte de nouveaux lieux ou de nouvelles expériences afin de pouvoir les retranscrire au plus juste....

Tout cela n'est pas un travail, même pas un loisir. Pour moi, cela coule de source, c'est une évidence, je ne pourrais pas vivre sans cette parenthèse dans ma vie.

C'est pourquoi, alors que j'ai décidé d'arrêter de travailler dans un peu plus d'un mois ce qui va me permettre d'être libre, j'ai décidé d'enfin voir où toute cette énergie me pousse.

Partageons ensemble mon aventure !